Études

L’économie du nickel en Nouvelle-Calédonie

L’étude réalisée par Syndex à la demande de l’USOENC montre que si le nickel est bien un des atouts de l’économie de la Nouvelle-Calédonie, l’intensification de son exploitation n’est pas sans risques ni dangers.

Page de garde de l'étude

 

Dix ans après l’étude « Nickel 2010, une nouvelle ère industrielle » , l’USOENC (Union des syndicats ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie) a de nouveau sollicité l’expertise de Syndex sur le secteur et sur le territoire pour faire le point sur le développement de l’industrie du nickel en Nouvelle-Calédonie et ainsi l’aider à se donner une vision pour les années à venir.Le travail de Syndex a mis en œuvre une démarche de recherche-action qui a abouti au rapport « Nickel, métal du diable ou vecteur de développement ? Pour une régulation de la croissance minière et métallurgique calédonienne » , lequel sert de bases aux propositions formulées par l’USOENC (lire le rapport et les propositions ci-contre).

Le rapport inscrit l’économie du nickel calédonien dans son environnement stratégique en faisant ressortir ses atouts mais il montre également qu’aujourd’hui l’intensification de son exploitation est porteuse de risques et de dangers accrus qui concernent aussi bien les travailleurs de cette industrie que les populations environnantes dans leur ensemble.

l invite les acteurs et décideurs calédoniens du nickel à raisonner en termes de pérennité intégrale des emplois en doublant la viabilité économique et sociale d’une exploitation, qu’elle soit minière ou métallurgique, de la soutenabilité environnementale car seules les mines et les usines propres et efficientes ont un avenir à long terme ; à raisonner aussi en termes de bénéfice net sociétal intégrant le bénéfice dû aux actionnaires, pondéré par la prévention ou la réparation des nuisances que l’exploitation a occasionnées sur la santé humaine, et plus généralement sur les conditions de vie des populations avoisinantes.

 

Le rapport présenté en août à Nouméa et diffusé à 2 000 exemplaires fait d’ores et déjà référence.

Partagez cet article !