Fondation Syndex : 10 nouveaux projets soutenus en juin 2018

Crédit photo : Ghislaine Beaudout  ("Nina et les managers" de Catherine Benhamou)

Des projets visant à soutenir une meilleure insertion professionnel

Parmi les 10 projets retenus par la fondation, 4 portent sur l'insertion de personnes en difficulté :

• L'association Emmaüs Coup de coeur (Pantin) a pour objectif d'améliorer les conditions de travail de ses salariés actuellement en insertion. Ils pourront ainsi travailler dans un environnement plus sûr et augmenter leur niveau de professionnalisation.
• Le Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne (Pantin) est une association de jeunesse et d’éducation populaire qui a pour ambition de favoriser l’action collective de jeunes dans une volonté de dynamiser les territoires ruraux. Elle porte le projet "Economie et travail … en quête de sens" dans lequel va se dérouler : l’organisation d’une session de formation nationale réunissant 700 jeunes lors du festival international pour la paix à Besançon en Août, ainsi que la réalisation et la diffusion d’outils pédagogiques.
• La Commission Pastorale de la Terre (Brésil) conduit depuis 1997 une Campagne nationale contre l´esclavage moderne. Elle défend, fait la promotion du travail décent et lutte contre le travail esclave.
• La Maison des Journalistes (Paris) Héberge et accompagne des journalistes réfugiés en France. Grâce à son projet "Regards croisés" l'association permet de faire connaitre au public la difficulté d'exercer la profession de journalistes dans certains pays et les répercussions que les menaces peuvent avoir sur les professionnels des médias et leur famille. Travail dangereux que certains continuent à exercer au péril de leur vie.

Des projets de recherche

3 autres projets reposent essentiellement sur un gros travail de recherche afin de venir éclaircir certains sujets :

• Marie-Hélène Luçon est une philosophes, sociologues et psychologues du travail, syndicalistes et militants politiques. Elle mène un travail de recherche au service de la transformation sociale qui défend l'importance d'une politique du « care » (le fait de "prendre soin de") dans le champ du travail. Cela passe notamment par une meilleure prise en considération des solidarités professionnelles.
• Le site d’information indépendant, régional et généraliste  "Rue89Lyon" (Lyon) va mener un travail d'enquête journalistique aboutissant à une série d'enquêtes approfondies sur les effets du numérique sur le travail.
• L'association "Solidarités Nouvelles face au Chômage" (Paris) prépare un rapport qui portera sur le thème de l’impact du chômage sur la santé. Composé d’une trentaine de pages, le rapport présentera la situation de l’emploi et du chômage en France dans une première partie et la thématique chômage et santé dans la seconde partie.

Des projets d'expression

Les autres projets soutenus donnent la parole au travail à travers un travail basé sur l'expression :

• Dans le cadre du Festival d'Avignon, la compagnie Le Regard du Loup (Montreuil) lance une pièce appelée "Nina et les managers" qui dénonce avec un humour noir les méthodes de management actuelles qui instrumentalisent et méprisent l’humain, au nom de la performance.
• La compagnie Noutique (Béthune) lance son projet "Daydream" qui met en lumière le rapport au travail et la place du travail dans la vie des 25-30 ans, sous la forme d'un spectacle théâtral, sonore et photographique, accompagné d'une installation documentaire.
• La société de production Quilombo Films (Montreuil) crée le projet "Et le travail fut". L'objectif de ce film est de nourrir la réflexion autour des transformations du travail liées à la révolution numérique, dans leur dimension sociale et économique.