Pourquoi et comment les élus ont-ils intérêt à éclairer les rapports RSE des directions ?
En Europe, la production d'un rapport annuel de RSE ou de durabilité s'impose aux directions des grandes entreprises cotées qui commentent et illustrent des indicateurs extra financiers (sociaux et environnementaux). Cette obligation va se normaliser avec la directive CSRD et s’imposer également à des entreprises de taille moyenne.
Si ces indicateurs se retrouvent distillés dans les informations-consultations récurrentes, le rapport en lui-même ne fait pas l'objet d'un avis des élus du CSE.
Raison de plus pour que les élus se saisissent de ce rapport public, produit unilatéralement, pour :
- avoir une vision globale sur l’impact de leur entreprise sur l’environnement et leur écosystème ;
- interroger la direction sur les actions mises en œuvre et les conséquences sur la stratégie ;
- commenter ces données en apportant une vision complémentaire, nourrie par l’expérience de terrain.
L'occasion par ailleurs de susciter en interne l'intérêt des salariés et faire connaitre aussi les revendications des élus en la matière.
Avec les interventions de :
- Aurore Duffau, consultante RSE chez Syndex
- Valérie Delacourt, coordinatrice CFDT au Crédit Agricole
- Bruno Henri, représentant UNSA Sictame chez TotalEnergies
- Grégoire Cousté, délégué général du Forum pour l'Investissement Responsable (FIR)