Etude Syndex/IFOP - Le Baromètre du dialogue social en 2022

Voici les principaux enseignements tirés de cette enquête:

1. Un état d’esprit des représentants du personnel majoritairement négatif avec une hausse perceptible des sentiments de déception et de colère par rapport à l’année dernière : un signe alarmant pour le dialogue social.
2. Une perte du lien de proximité (manque de temps, moins d’élus, moins de moyens), encore accentuée par la généralisation du télétravail.
3. Une légitimité incontestable du CSE sur les enjeux environnementaux qui doit s’accompagner de la formation des élus, d’une information de qualité et d’une prise en compte des avis des RP de la part des directions.
4. Des négociations compliquées par le contexte : inflation, incertitude économique liée à la crise sanitaire et guerre en Ukraine.
5. Une nécessité à rendre le CSE de nouveau attractif, au regard notamment de ses insuffisances et de la fatigue des élus, pour éviter une crise des vocations dont les premiers signes semblent se manifester. Dans un monde qui paraît désormais connaître une instabilité permanente, faire vivre le dialogue social est un enjeu d’importance.
6. À l’approche d’échéances électorales importantes, rééquilibrer le dialogue social paraît plus que nécessaire pour faire vivre la démocratie sociale. Le nouveau cycle électoral du CSE ouvre des opportunités pour améliorer le dialogue social, pour les RP comme pour les directions